Le conseil d’administration de Telecom Italia a donné tous les pouvoirs au nouveau PDG Pietro Labriola pour explorer des options stratégiques pour le groupe, y compris un plan à long terme de scission de son réseau fixe, alors que l’exécutif se préparait à se mettre au travail.
Labriola a donné au conseil d’administration un premier aperçu de son plan industriel pour la période de 2022 à 2024, qu’il présentera officiellement le 2 mars 2022. Le nouveau PDG aurait travaillé sur la stratégie triennale depuis sa nomination au poste de directeur général en novembre. 2021.
Telecom Italia a déclaré que Labriola a désormais pour mandat d’explorer des options stratégiques pour « maximiser la valeur actionnariale, avec une référence spécifique aux actifs d’infrastructure du groupe, y compris des solutions qui vont au-delà de l’intégration verticale ».
L’opérateur a également indiqué qu’il continuait d’analyser une offre de près de 11 milliards d’euros lancée par le fonds d’investissement KKR pour racheter les actions de Telecom Italia et la privatiser.
Le gouvernement italien aurait insisté sur le fait qu’il devait conserver le contrôle des actifs stratégiques de Telecom Italia en cas de prise de contrôle potentielle.
Labriola aurait déjà proposé de séparer les actifs d’infrastructure des opérations de services. Une telle décision pourrait ouvrir la voie à une fusion précédemment envisagée des actifs du réseau fixe de Telecom Italia avec ceux d’Open Fiber.
Telecom Italia a déjà transféré son soi-disant réseau secondaire à FiberCop et vendu une participation de 37,5% dans l’unité à KKR Infrastructure pour 1,8 milliard d’euros. Le fournisseur italien Fastweb a également transféré sa participation de 20% dans FlashFiber, une coentreprise avec Telecom Italia, à FiberCop et a pris une participation de 4,5%.